28ème édition
Les épreuves
--- Avertissement ---
Les parcours sont prévus sous réserve de modifications de dernière minute. Merci de ne pas profiter de cette présentation pour aller les reconnaître.
En effet, beaucoup de chemins empruntés se trouvent chez des particuliers qui nous donnent l'autorisation exclusivement pour la course. Exemple : bordure de champs semés à ne pas piétiner.
De plus, les parcours passent dans des endroits difficiles d'accès, et il est très facile de se perdre même accompagné de technologie GPS.
Pour info, plusieurs reconnaissances seront organisées durant le mois de janvier.
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« Le Souvenir de Fernand » 15,90 Km 700 D+
L'an dernier, le trail de 15 km se dirigeait vers le nord, le château de Miremont et les gorges de la Dordogne. Cette année, nous changeons tout (marque de fabrique des Gabariers) et nous partons vers le sud, découvrir les vallées de l'Auze et du Piallevedel, pour un parcours original, avec un final spectaculaire que nous parcourons pour la toute première fois !
Le départ du trail est donné, comme toujours, sur la place du bourg de Chalvignac. Après le traditionnel tour du village pour profiter des encouragements du public, nous partons en direction du moulin de Lavergne pour traverser une première fois le Piallevedel, alors qu'il n'est encore qu'un brave petit ruisseau guère impressionnant. Puis on remonte dans la sapinière du Vernord, avant d'arriver à Crouzit-Bas, premier hameau d'importance traversé par le parcours. Cette première partie est relativement roulante et donne l'occasion aux coureurs de se placer avant que les choses sérieuses ne commencent.
Car une fois Crouzit-Bas laissé dernière nous, nous n’avons plus l'occasion de souffler jusqu'à l'arrivée. Une descente rapide dans la forêt nous amène presque au fond de la vallée de l'Auze, rivière que nous suivons dès lors en rive droite. Après avoir traversé deux petits affluents, nous remontons en lacets une piste forestière, puis nous débouchons dans des prés qui nous mènent à Doumis, dernier endroit habité avant Chalvignac, et qui nous fournit l’occasion de nous sustenter, avec un gros ravitaillement dont pourront profiter tous les participants de l’édition 2024, que ce soit aux courses ou à la randonnée.
Sitôt Doumis quitté, une nouvelle descente rapide dans la forêt nous emmène traverser la vieille route départementale récemment réhabilitée, puis en suivant un sentier, nous arrivons au bord du Piallevedel ; si nous ne sommes que 2 km en aval du premier passage, le paisible ruisseau a laissé place à une rivière capable de grossir assez pour détruire une route, au creux d'une vallée encaissée qu'il faut, bien sûr, remonter. Et c'est là le passage le plus difficile, mais aussi le plus majestueux du trail avec une montée pleine pente qui laissera des souvenirs dans les mollets, et qui débouche sur une arête d'où l'on profite d’une vue imprenable sur la cascade du Piallevedel. Il ne reste ensuite qu'à traverser quelques prés pour rallier Chalvignac où la soupe à l'oignon nous permet de nous remettre de nos émotions.
À noter que le parcours de la randonnée est identique à celui du trail jusqu’à Doumis, d’où les participants rallieront Chalvignac par un chemin moins accidenté que les coureurs.
La Pierre Nougein - 26 km
26 km et 1400 m de D+, départ à 11h30. Nommée en l'honneur du fondateur du raid des Gabariers, une épreuve plus longue mais aussi plus dense que le 15 km, pour des coureurs plus expérimentés.
Le trail de 26 km emprunte cette année presque en totalité du parcours du 15 km, cependant une boucle supplémentaire dans la vallée de l’Auze nous emmènera presque à Mauriac, et jusqu’à Brageac.
On commence le trail en suivant l’itinéraire du 15 km jusqu’à Crouzit-Bas ; en sortie de hameau, la séparation survient, les coureurs profitent alors d’une petite descente qui les emmène traverser le ruisseau du Bac, avant de remonter vers Crouzit-Haut. Juste avant de retrouver ce nouvel hameau, nous obliquons vers la droite afin de continuer à remonter l’Auze depuis les hauteurs de la vallée. C’est ensuite une succession de sentiers casse-pattes, avec des cailloux, de la boue, du dévers et un profil accidenté qui nous emmène enfin traverser l’Auze au moulin du Pont, après un passage par Escoalier.
Une côte bien raide et bien connue des traileurs Mauriacois nous permet alors de rallier Brageac, où nous attend le premier ravitaillement de la course. Puis nous quittons le village par le chemin dit de la promenade du curé, qui se poursuit par une piste forestière plutôt roulante (enfin, comparativement à ce qu’on vient de subir), avant d’arriver en-dessous du hameau de la Thiolière. Ici nous attend une descente très raide que nous dévalons jusqu’au barrage des Esprats, où nous traversons l’Auze avant de retrouver la fin de l’itinéraire du 15 km, lors de laquelle nous pourrons bien entendu profiter du ravitaillement de Doumis.
Le Raid des Gabariers - 39 km
L'épreuve phare : 39 km et 2200 m de D+ (départ à 10h). Il faudra être costaud, ne pas partir trop vite pour ne pas faiblir ! Pas de limite de temps, mais il faut rentrer avant la nuit.
L’épreuve phare, le fameux « raid des Gabariers » est toujours aussi raide avec ses 2400 m de d+ bien tassés ! Son parcours emprunte celui du 26 km en quasi-totalité, car c’est à moins d’un kilomètre de l’arrivée du 26 que la séparation survient. Les coureurs du 39 partent alors en direction du Peyrou, puis de la croix de Aynes, avant de descendre vers le pont en aval du barrage de l’Aigle.
Le final est similaire à celui de l’an dernier : le franchissement du pont marque le début de la boucle corrézienne. Cette boucle commence par un tour dans le barrage de l’Aigle, que notre partenaire EDF nous permet de visiter en exclusivité, non sans nous gratifier d’un troisième ravitaillement après ceux de Brageac et de Doumis. Et nous en aurons bien besoin, car dès la sortie du barrage, il faut monter pleine pente (et quand on dit ça, aux Gabariers, il vaut mieux se méfier) avant de contourner la centrale du Breuil, puis de descendre en lacets pour franchir la cascade du Saut-Sali. Nous regagnons alors les hauteurs de l’autre côté du ruisseau du pont Aubert, avant de passer par Durfort où Mylène et ses acolytes nous attendent de pied ferme pour le 4e et dernier ravitaillement de la course.
On redescend jusqu’aux maquettes franchir à nouveau le pont, et de retour dans le Cantal,
nous remontons tout droit jusqu’au sentier des oiseaux : là, normalement, ça pique un peu… Le sentier des oiseaux nous permet de profiter de jolis points de vue sur les gorges et le barrage (à la vitesse où l’on va, on a le temps d’admirer), puis on redescend à nouveau au niveau de la Dordogne, avant de passer par-dessus la conduite qui amène les eaux de l'Auze dans la retenue de l'Aigle, et de remonter sur Chalvignac. Ici nous attend la soupe à l’oignon et au cantal, et elle est bien méritée !
